La scolarité d’un enfant est bien souvent le motif premier pour venir interroger la souffrance psychique. Les difficultés scolaires sont alors le symptôme le plus criant d’un conflit psychique qui vient entraver les capacités à apprendre, à mémoriser, à utiliser ses facultés cognitives.
Je mets au cœur de ma pratique la question des apprentissages. Tout en restant convaincue qu’un enfant ne se limite pas à sa vie à l’école et que derrière l’arbre scolaire se cache une immense et magnifique forêt qu’il convient d’explorer.
En partant du travail scolaire, et en faisant des aller-retours sur les différents domaines de la vie de l’enfant, nous tirerons ensemble toutes les ficèles qu’il/elle apportera dans son cartable. Je crois profondément que dans la majorité des cas les capacités sont là, inhibées par des considérations qui dépassent et submergent l’enfant et sa famille.
Ceci m’a été prouvé à plus d’une reprise au cours de mes expériences professionnelles aussi bien en tant qu’enseignante qu’en tant que psychologue de l’Education Nationale.
Forte donc d’un double cursus universitaire (DESS de psychologie clinique et pathologique et M2 MEEF : Métiers de l’Education, de l’Enseignement et de la Formation), ma pratique se situe à la croisée des chemins entre la psychologie et la pédagogie.